Benoît Luyckx pense toujours son œuvre en tant que telle certes, mais aussi afin qu’elle s’intègre, qu’elle s’adapte aux volumes importants que nécessitent les bâtiments actuels, les immeubles. Il ne veut surtout pas que l’on utilise son travail comme rajout décoratif mais bien comme une partie intégrante, effective de l’édifice désigné, et ce, en accord avec les idées et la volonté générale de l’architecte.
Chacune de ses œuvres, à l’évidence, peut, une fois développée, occuper une place prépondérante, car ce sont des proportions d’éléments architectoniques sans ingérences. D’où son désir d’intervenir dès le début de la conception du bâtiment afin de s’intégrer mieux encore, d’agir conjointement pour obtenir un meilleur fonctionnement de la globalité de l’espace commun retenu.
Voici donc une œuvre qui est un continuel appel à la monumentalité […].
extrait du texte de Patrick-Gilles Persin, critique d’art